L'étudiant fait son cinéma.

Publié le par étudiants déchaînés

GAINSBOURG (VIE HEROIQUE) de Joann Sfar.

 

 

Un conte ? Oui, Joann Sfar nous avait prévenu. Un Gainsbourg (et Gainsbarre) joué par un excellent Eric Elmosnino ? Pari tenu. Mais voir un Gainsbourg aussi mis à nu, où joie et débauches sont mises en avant, et l’adapter à l’écran ? Là était toute la difficulté pour le réalisateur Joann Sfar, dessinateur  et scénariste de bandes dessinées en premier lieu (connu pour les albums de Donjon et ceux du Chat du Rabbin). Mais c’est gagné. Tout d’abord, le casting est rayonnant, balançant entre beauté (Laetitia Casta en Brigitte Bardot), légèreté (la défunte Lucy Gordon en Jane Birkin), femme fatale (Anna Mouglalis en Juliette Gréco), simplicité (Mylène Jampanoï en Bambou) et bien sûr « grande gueule » (Eric Elmosnino en Serge Gainsbourg, ou Lucien Ginsburg de son vrai nom).

Joann Sfar a donc choisi de montrer cette « grande gueule » de la chanson française (on lui doit notamment « Le Javanaise », « Bonnie and Clyde », « Lemon Incest » ou encore « Yellow Star ») dans tous ses états : de sa plus jeune enfance, à son amour pour la peinture qui lui manqua toute sa vie, en passant par son addiction pour les femmes, puis par son ascension dans le monde de la musique ainsi que ses folles années avec Jane Birkin, et enfin par le début de son déclin.

Seul point noir du film : le spectateur ne connaissant rien de Gainsbourg se perd facilement dans la chronologie du film, qui est celle de sa vie. Malgré les looks changeants de Gainsbourg tout le long du film, les différentes étapes de sa vie restent floues pour ceux qui ne le connaissent en rien.

Le résultat donne un film « romancé », dans lequel le spectateur se laisse bercer sur un fond de musiques uniquement écrites par Gainsbourg, ce qui lui amène un charme fou et sans pareilles.

Delphine Giulian.

  Lovely Bones de Peter Jackson, avec Saoirse Ronan, Mark Wahlberg et Stanley Stucci.

 

Ce film tiré du roman homonyme de Alice Sebold, raconte l'histoire de Susie Salmon une jeune fille de quatorze assassinée par son voisin. Elle se retrouve dans un monde parallèle où elle observe sa famille mais aussi son meurtrier.

Ce film qui par certains aspects rapelle Créatures Celestes, nous emmène dans un monde époustouflant, où les émotions s'entrechoquent au fil de l'histoire et Susie, jouée à la perfection par Saoirse Ronan, en est le meilleur exemple (avec la haine et la vengeance d'un côté et la compassion de l'autre). Mais surtout ce qui en fait un film à part c'est qu'il n'offre pas de happy end typé conte de fée. La véritable force du film, c'est celle de l'impuissance, de cette incapacité à agir et qui empêche de progresser.

Et c'est donc sûrement cette injustice non solutionnée qui pousse certains à parler d'un film décevant... mais je pense que c'est parce qu'ils n'ont pas de cœur…

 

Ophélia Bouvet-Alex.

Sherlock Holmes

Bien loin d’autres détectives efficaces dans la réflexion et inexistant dans l’action, Sherlock Holmes agit et abuse. C’est un homme aux nombreux vices, l’ennui est son plus grand ennemi et pour le contrer il a ses solutions (assez extrêmes quand même). Son fidèle compagnon, le docteur Watson, dont le rôle dans certaines adaptations pouvait sembler effacé, lui donne ici parfaitement la réplique. Ce duo est drôle, dynamique, tantôt vieux couple et tantôt têtes brulées. En conclusion ce film est une bonne surprise qui laisse présager une suite.

Thomas blandin.

  

 

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